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La garantie jeunes, ça marche

Publié le 25/05/2018

Ils sont 178 210 jeunes à avoir bénéficié de la garantie jeunes, mesure portée par la CFDT, depuis son lancement en 2013.

Mise en œuvre dans un premier temps sous forme d’expérimentation puis généralisée en 2017 sur tout le territoire, la garantie jeunes a fait la preuve de son efficacité, selon le bilan de la Dares, le service des études et statistiques du ministère du Travail. Le dispositif touche bien le public ciblé, qui échappe en grande partie aux écrans radars des services sociaux : des jeunes de 16 à 26 ans en vulnérabilité sociale et familiale, qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études (les fameux Neet) et dont les revenus ne dépassent pas le niveau du RSA (revenu de solidarité active). Identifiés et pris en charge par les missions locales, ces jeunes reçoivent une allocation 480 euros par mois et adhèrent en contrepartie à un accompagnement intensif d’une durée d’un an : entrée en formation, aide à la recherche d’un logement, d’un emploi ou d’un stage, mise à jour de leur situation administrative, recours aux aides sociales. Le suivi est collectif les premiers mois, puis individuel, et comprend des périodes d’immersion en entreprise. « Seize mois après l’entrée en garantie jeunes, l’impact évalué […] est positif et très significatif : il s’élève à + 14,9 points de pourcentage sur le taux d’emploi total et + 13,1 sur le taux d’emploi durable », indique la Dares.

Objectif, d’ici à 2022 : 500 000 jeunes bénéficiaires

Une tendance que le gouvernement entend renforcer en se fixant un objectif de 100 000 bénéficiaires supplémentaires en 2018 et de 500 000 jeunes sur tout le quinquennat. Une enveloppe de 160 millions d’euros sera versée à cet effet aux missions locales pour l’année 2018.

mneltchaninoff@cfdt.fr