Plan de relance : le comité de suivi se met en place en Île-de-France

Publié le 17/12/2020

Après une première rencontre le 20 octobre, le comité de suivi du plan de relance en Île-de-France s’est de nouveau réuni le 9 décembre. Regroupant les partenaires sociaux, sous l’égide du préfet de région et de la Direccte, ce comité est d’abord l’occasion de dresser un état des lieux de la situation économique en Île-de-France, particulièrement frappée par la crise. Un chiffre l’illustre d’ailleurs : le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, c’est-à-dire référencés par Pôle emploi sans aucune activité, a augmenté de 15 % entre février et septembre, contre +10,5 % au niveau national. 

Lors de la première rencontre, les grandes lignes du plan de relance en Île-de-France – axé sur la compétitivité économique, la cohésion sociale et la transition écologique – ont par ailleurs été détaillées. Marinette Soler, secrétaire générale adjointe de la CFDT Île-de-France, a souligné l’importance des budgets consacrés à ce plan, regrettant toutefois « le manque d’ambition de ses mesures sociales, en particulier pour les plus précaires ». Elle a aussi appelé à mieux coordonner tous les acteurs impliqués (partenaires sociaux, opérateurs du conseil en évolution professionnelle, missions locales, OPCO, Transition pro, etc.).

La CFDT salue en tout cas les financements supplémentaires octroyés pour se former aux métiers de demain (en lien avec les transitions écologique et numérique et la relocalisation industrielle) ou encore la création de plateformes de transition collective, qui devraient voir le jour d’ici début 2021. « La CFDT demandait la création de maisons de l’emploi et des compétences pour mettre en relation, sur un bassin d’activité, des entreprises ayant des salariés à reconvertir et d’autres ayant des besoins de recrutement, rappelle Géraldine Cornette, secrétaire régionale. Nous sommes satisfaits que ce dispositif, qui permet d’éviter le passage par la case chômage, ait été retenu. À nous désormais de faire en sorte d’être associés aux gouvernances locales de ces plateformes ».