Patrick Labboz (UTI Sud-francilien) : "Notre rôle est de développer les moments de débat sur le territoire"

Publié le 29/10/2018

Deux des trois « Villes orange » se trouvent sur le territoire de l’Union territoriale interprofessionnelle du Sud francilien (qui couvre le département des Yvelines, de l’Essonne et du Val-de-Marne) : Versailles et Créteil. Rencontre avec Patrick Labboz, récemment élu secrétaire général de cette nouvelle structure.

Qu’est-ce qui te semble intéressant dans la démarche ?
C’est d’abord de lancer un travail de terrain en commun – et en interprofessionnel – avec des équipes syndicales qui se connaissent peu, en croisant des logiques de développement et nos enjeux pour cette campagne fonctions publiques. Ce n’est pas si fréquent.

Pourquoi le choix de Créteil parmi les villes orange ?
La ville regroupe beaucoup d’électrices et d’électeurs de la fonction publique, avec un hôpital intercommunal, deux hôpitaux de l’AP-HP, une université, le conseil départemental, la préfecture, la mairie et un important centre des impôts. Alors, à quelques jours des élections – Créteil Ville orange aura lieu le 27 novembre – il fallait saisir l’opportunité de nous faire connaître et de rendre visibles nos revendications !

Inviter les adhérents à partager un moment avec les militants qui participent à l’initiative, pourquoi faire ?
Je trouve que c’est une idée à creuser à l’avenir. Notre rôle d’Union territoriale interprofessionnelle est de développer les moments de débat sur le territoire, en réfléchissant à des « formats », voire à des horaires inhabituels, en proposant aux adhérents habitant sur le territoire de se réunir sur des thématiques qui peuvent les intéresser. Cela peut aussi leur donner envie de s’investir...