Télétravail : la CFDT signe un accord à Bercy

Publié le 22/06/2021

Le 4 mars, la CFDT – avec la CGT, FO et l’UNSA – a signé un accord pour développer et encadrer le télétravail au sein des directions d’administration centrale du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance (hors DGFIP, DGDDI et INSEE).

« Depuis 2010, nous avions une convention cadre qui permettait l’expérimentation du télétravail, mais dans les faits, celui-ci restait restreint, retrace 20210521 144454 Gaëlle Doreau, secrétaire générale du Syndicat des personnels des administrations centrales économiques et financières franciliennes (Spaceff-CFDT). Avec l’introduction de nouvelles modalités de télétravail prévues par la loi de transformation de la fonction publique et le développement massif du télétravail subi lié à la pandémie, il était important de rediscuter du cadre de cette organisation du travail ».

Avec l’accord, le recours au télétravail pourra désormais être « régulier », « ponctuel » voire « temporaire » en cas de circonstances exceptionnelles. « Nous avons obtenu de pouvoir articuler des jours fixes et des jours ‘flottants’ (jusqu’à 3 par semaine) », se félicite la responsable CFDT. Autre motif de satisfaction : toutes les activités sont désormais présumées compatibles, partiellement ou totalement, avec le télétravail. « Autrement dit, on ne raisonne plus en termes de fonction/poste mais de tâches, commente Gaëlle Doreau. Le ministère s’est engagé par ailleurs à équiper 90 % des agents d’ici fin 2022 », ajoute-t-elle. Les principes de volontariat, de réversibilité et d’accompagnement/formation des collectifs de travail ont par ailleurs été affirmés. Enfin, « même si nous n’avons pas encore obtenu de prise en charge financière des frais induits pour les agents en télétravail, les discussions se poursuivent au niveau interministériel, précise Gaëlle Doreau. Suite à l’accord, une charte du droit à la déconnexion est aussi en cours de finalisation ».