[Transports] Ouverture à la concurrence

Publié le 24/06/2022

En application de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire, Île-de-France Mobilités pourra ouvrir à la concurrence
8 lignes SNCF exploitées par SNCF Transilien à partir du 1er janvier 2023. Pour le RER, les délais varient selon les
lignes : RER E à partir de 2025, RER C et D entre 2033 et 2039 et RER A et B au 1er janvier 2040. Pour le métro,
l’ouverture à la concurrence aura lieu en 2039.

Olivier Clément, secrétaire régional, et Fabian Tosolini, chargé de mission et président du comité des partenaires
des transports publics d’Île-de-France Mobilités, ont été auditionnés le 15 mars par la commission transport
du Conseil économique, social et environnemental d’Île-de-France qui prépare un rapport d’autosaisine intitulé :
« L’ouverture à la concurrence des opérateurs de mobilité ferroviaire en Île-de-France : une opportunité pour
repenser et améliorer la qualité du service ? »


Sans pratiquer une opposition systématique au projet de mise en concurrence du ferroviaire – qui est, de toute
façon, imposé par la directive européenne dont la loi est la transposition – la CFDT Île-de-France a plusieurs
exigences pour améliorer la qualité du service rendu aux usagers : plus de fluidité des transports (et donc
un renforcement des trains interbanlieue), développement de l’intermodalité dans les bassins d’emploi
les plus étendus...


La CFDT continuera aussi de porter la construction d’une charte d’engagement social entre Île-de-France
Mobilités, les opérateurs et les organisations syndicales, pour préserver des critères sociaux dans les appels
d’offres et développer une véritable stratégie RSE. C’est ce qu’elle a d’ailleurs obtenu dernièrement dans le
cadre de l’ouverture à la concurrence du réseau Optile (bus desservant essentiellement les moyenne et grande
couronnes).