[Réponses à emporter] Plus de 30 points d'accueil en Île-de-France

Publié le 15/12/2021 (mis à jour le 01/03/2022)

Dans le cadre de l’initiative nationale #Réponses à emporter, la CFDT a organisé fin septembre 37 points d’accueil éphémère dans la région. L’occasion pour les militants d’aller à la rencontre des travailleurs et de leur donner envie de rejoindre la CFDT. 

Paris, La Défense, Saint-Denis, Melun, Orsay, Saint-Quentin-en-Yvelines... Du 27 au 30 septembre, les militants CFDT de la région ont enfilé leur chasuble orange pour aller rencontrer salariés, agents des fonctions publiques, travailleurs indépendants et demandeurs d’emploi. « En cette rentrée toujours marquée par la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales, il était important de donner de la visibilité à la CFDT et d’aller à la rencontre des travailleurs, notamment les plus éloignés du syndicalisme, et des demandeurs d’emploi », rappelle Patrick Labboz, secrétaire régional de la CFDT Île-de-France. Pour cette seconde édition de #Réponses à emporter, l’Union régionale avait ciblé une trentaine de sites dans toute l’Île-de-France, en lien avec les syndicats, fédérations et unions territoriales.

« L’idée, c’est de faire du ‘hors-les-murs’, poursuit Raphaël Breton, secrétaire général de la CFDT de l’Est francilien qui organisait notamment une action d’envergure à la gare RER La Plaine-Stade de France en partenariat avec la CFDT Cheminots. Il y a beaucoup de salariés que nous n’avons pas vus depuis la crise sanitaire. Il était important de reprendre le contact en se rendant au plus près de leurs lieux de travail, d’essayer d’apporter des réponses de premier niveau à leurs questions et si besoin, de les réorienter vers nos permanences ».

Près de 500 adhésions engrangées

Durant ces quatre jours, la CFDT a distribué près de 50 000 tracts, touchant à des thématiques variées  (santé, formation, emploi/apprentissage, assurance-chômage, logement...). À Denfert-Rochereau, l’action organisée conjointement par l’Union régionale et la fédération Protection sociale, travail, emploi (PSTE-CFDT) a également permis de diffuser massivement le questionnaire « Causons logement ». À La Défense, la CFDT de l’Ouest francilien et la CFDT Cadres ont invité sur leur stand l’association CEP paritaire Île-de-France pour renseigner les salariés sur la formation professionnelle et les services du conseil en évolution professionnelle.

Chaque accueil « Réponses à emporter » avait donc ses spécificités. Mais tous les militants étaient bien présents dans le même but : renseigner et orienter au mieux les travailleurs et montrer ainsi l’utilité du syndicalisme CFDT. Gratuite jusqu’au 30 novembre et déjà testée l’an passé,  l’adhésion « découverte » a été renouvelée pour donner envie aux travailleurs de rejoindre l’organisation. Bilan : après une semaine, on comptait quelque 500 nouveaux adhérents CFDT en Île-de-France. Et l’Union régionale a également récupéré près de 300 contacts de travailleurs.

Les élections dans le viseur

Pour les équipes CFDT des fonctions publiques, les élections de décembre 2022 étaient aussi dans toutes les têtes. Des fiches thématiques à destination des agents ont ainsi été distribuées dans tous les accueils. « Nous souhaitons préparer ces élections en rappelant aux agents ce pour quoi nous nous battons et ce que nous avons déjà obtenu », souligne Patrick Labboz.

Les chauffeurs VTC et livreurs à vélos étaient également ciblés durant ces quatre jours. « Ces travailleurs de l’ombre, de plus en plus nombreux dans la capitale, voteront pour la première fois en mars 2022, rappelle Fabian Tosolini, secrétaire général adjoint de la CFDT Paris. Notre objectif, avec Union-Indépendants, est de pouvoir les défendre et porter leurs revendications au niveau de l’entreprise et des deux branches. Et pour cela, il nous faut devenir représentatifs ! », explique-t-il, avant d’entamer, avec quelques militants, une tournée de tractage sur le parvis de la Gare du Nord.

Sur leur passage, quelques chauffeurs et livreurs acceptent de parler ouvertement de leur rémunération « au lance-pierre » ou de leurs conditions de travail difficiles. Tous saluent l’initiative de la CFDT et s’accordent sur l’idée que s’organiser collectivement est le meilleur moyen de faire entendre leur voix. Ils repartent aussi avec de la documentation et les coordonnées de l’association créée par la CFDT. « C’est un premier contact qui en appellera d’autres », espère Fabian.