Sandrine Prigent (CFDT AP-HP) : "La pré-adhésion ? Un SAS dont le but est d'expliquer à quoi sert un syndicat"

Publié le 18/03/2019

Les hôpitaux publics de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) sont confrontés à un fort renouvellement générationnel, suite aux vagues de départs en retraite. La CFDT AP-HP a décidé d’agir pour faire connaître l’organisation aux nouveaux collègues du personnel hospitalier et développer l’adhésion.

Tu as en charge le « développement jeunes » dans ton syndicat, quelles sont vos priorités ?
D’abord, notre objectif est d’aller à la rencontre de tous les agents. Dans le cadre de la campagne électorale de 2018, nous avions lancé les « Mardis de la CFDT », toutes les semaines, pour faciliter les échanges. Nous poursuivons désormais au rythme d’une fois par mois. Notre volonté est aussi d’intéresser les étudiants en école de soins infirmiers au syndicalisme CFDT. Ils adhèrent souvent à une organisation étudiante pour être acteurs de leur vie scolaire. Dès leur stage, ils sont des professionnels et il faut leur faire comprendre qu’il est aussi important de se syndiquer pour être acteur de sa vie professionnelle.

Qu’est-ce qui te semble intéressant dans la démarche de pré-adhésion ?
Je considère cela comme un sas dont le but est d’expliquer à quoi sert un syndicat. Nous sommes d’abord là pour défendre nos adhérents, mais aussi pour leur donner de l’information et faire partager le réseau de la CFDT. C’est ce que les jeunes salariés ont rarement en tête. Du coup, ils pensent qu’il n’est pas nécessaire d’adhérer tant qu’on n’a pas un problème particulier. Notre place de première organisation syndicale est un atout pour mettre en avant notre organisation.

La Work's party du 30 avril prochain s’intègre bien dans la démarche de pré-adhésion. C’est très positif que la pédagogie de la transmission passe par un moment festif et ludique. Les jeunes de mon secteur pourront ainsi rencontrer d’autres jeunes qui ne font pas du tout les mêmes métiers.