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COP21 : la CFDT Ile-de-France au Village mondial des alternatives

Publié le 01/12/2015

En marge des négociations entre États, la CFDT Île-de-France avait fait le choix d’être présente au village mondial des alternatives qui se tenait à Montreuil le week-end des 5 et 6 décembre dernier. 

Près de 300 stands étaient installés dans les rues de Montreuil et regroupés en onze « quartiers » thématiques allant de l’alimentation à l’agriculture, en passant par l’énergie ou l’habitat. C’est dans le quartier « emploi et transition écologique » que la CFDT Île-de-France est venue échanger avec le grand public (28 000 visiteurs au total) sur le rôle des entreprises et du dialogue social en matière de climat. Pourquoi cette participation ? « D’abord parce que la CFDT est membre de la Coalition Climat 21 qui rassemble la société civile organisée pour cette COP21, ce qui n’est pas le cas de toutes les organisations syndicales françaises », indique Morgane Cantrelle, secrétaire générale adjointe de l’Union départementale de Paris chargée de l’organisation de cette initiative. « Ensuite, parce que nous portons depuis longtemps un modèle de développement durable qui concilie l’économique, le social et l’environnemental », ajoute-t-elle. La CFDT place en effet les emplois de qualité et le travail décent au coeur de la transition écologique. Ils sont même une condition indispensable pour lutter contre le dérèglement climatique et réinventer la croissance. De nombreuses équipes CFDT s’investissent d’ailleurs pour traduire ces revendications en pratiques dans les entreprises et les territoires.
Developpement Durable Cop21 Montreuil 5déc15

Légitimes

Devant le stand CFDT, « le public ne remet pas en cause notre présence, voire il l’encourage », précise Morgane. Dès que le rôle des entreprises et la place des travailleurs dans la transition écologique sont abordés, l’échange se crée naturellement et des consensus se dégagent y compris sur l’importance du dialogue social. C’est ce que semblent confirmer les réponses sur place au questionnaire élaboré par l’équipe régionale, qui placent les salariés comme premiers interlocuteurs des employeurs sur le climat, juste devant les acteurs de la santé. La santé et la sécurité au travail sont d’ailleurs considérées comme des axes forts pour agir sur le climat, en France et dans les filiales à l’étranger. Au final, l’événement aura permis de faire le lien entre les enjeux franciliens et la revendication portée par le syndicalisme international en faveur d’une « transition juste », qui ne laisse pas les salariés sur le bascôté face aux urgences climatiques. L’enjeu est posé pour le syndicalisme et la CFDT doit y prendre toute sa place.

Découvrez toutes les initiatives de la société civile, en marge de la COP21, sur : coalitionclimat21.org