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VTC : la CFDT au plus près des chauffeurs

Publié le 05/03/2017 (mis à jour le 24/03/2017)

La grogne monte dans le secteur des véhicules de transport avec chauffeurs (VTC) et LOTI (chauffeurs avec un statut particulier), depuis que le leader Uber a décidé, en octobre 2015, de baisser ses tarifs puis d’augmenter, en décembre 2016, ses commissions sur les courses de 25 % ! Une dernière décision qui a mis le feu aux poudres et conduit les chauffeurs à s’organiser.

Ainsi, une section syndicale CFDT VTC-LOTI a été créée en janvier, avec l’appui de l’Union régionale et de la fédération Transports & Environnement. Elle sera hébergée à la Maison des organisations syndicales de la zone aéroportuaire de Roissy (Moszar). En parallèle, la CFDT a été à l’initiative d’une première rencontre avec la direction d’Uber. « Pour l’heure, Uber refuse d'améliorer les revenus de ses chauffeurs en leur garantissant un salaire digne, indique Fabian Tosolini, secrétaire général adjoint de la fédération Transports Environnement. Si l’entreprise s’est engagée à créer un fonds de soutien aux chauffeurs en difficulté, beaucoup de nos questions sur la politique tarifaire ou la rentabilité du métier sont restées sans réponse. Tout reste à construire en matière de protection sociale et c’est pourquoi nous appelons tous les acteurs à renforcer les discussions sectorielles ».

La balle est désormais dans le camp d’Uber, mais également des autres plateformes de VTC type Chauffeur privé ou LeCab, qui ont tout intérêt à saisir la main tendue de l’intersyndicale. L’urgence est d’autant plus grande en Île-de-France, où le secteur est en plein boom : sur le premier semestre 2016, un quart des créations d’emploi dans la région ont concerné les VTC et LOTI. Au total, près des deux tiers des chauffeurs exercent aujourd’hui en Île-de-France.

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