Réforme des retraites : interpellation des députés d’Île-de-France

Publié le 03/03/2020

Après avoir obtenu le retrait de l’âge pivot, la CFDT porte ses revendications pour la création d’un système universel plus juste et plus solidaire. Avec l’ambition d’améliorer le projet du gouvernement en matière de pénibilité, de droits des femmes ou de retraite progressive.

Les quatre unions territoriales interprofessionnelles (UTI) d’Île-de-France ont mené un important travail de conviction auprès de nombreux députés des groupes de La République en Marche, Socialiste ou Modem pour obtenir des avancées dans le cadre du débat parlementaire. « Nous avons été reçus par 6 des 20 députés du territoire de l’UTI de l’Est francilien (77 et 93), témoigne Raphaël Breton, secrétaire général de la structure. Avec à chaque fois de riches temps d’échanges qui nous ont permis d’aborder l’ensemble des aspects de la réforme et nos propositions, notamment sur la conférence de financement, la prise en compte de la pénibilité ou les transitions pour les fonctionnaires. Certaines d’entre elles ont été reprises et nous avons même contribué à étoffer un amendement pour une meilleure prise en compte des parents d’enfant en situation de handicap, pendant le temps de l’éducation mais aussi tout au long de la vie de leur enfant ».

Le 29 février, le gouvernement a décidé d’actionner la procédure du 49-3. La CFDT déplore que les débats n’aient pu se tenir jusqu’au bout. La CFDT reste mobilisée et l’action syndicale se poursuit. Les UTI relancent les députés et les sénateurs avec lesquels elles sont en contact. Les équipes syndicales sont également invitées à interpeller les chefs d’entreprise du privé, les employeurs hospitaliers, les employeurs territoriaux et les responsables d’administrations sur la prise en compte de la pénibilité.