Cinéma : chez UGC, la CFDT limite la casse

Publié le 17/12/2020

À la mi-2020, suite aux contraintes sanitaires, la fréquentation des salles de cinéma a chuté de près de 75 % par rapport à l’année précédente. Une baisse qui a lourdement impacté UGC et ses quelque 1 600 salariés, répartis sur 60 sites en France.

« Avec l’arrêt des séances du soir, nous faisions deux tiers d’entrées en moins chaque jour », pose Walter Oliva, délégué syndical CFDT. Cette baisse de fréquentation s’est particulièrement ressentie en Île-de-France, région qui représente près de la moitié des entrées nationales du groupe. « Le cinéma des Halles, notamment, est l’un des plus fréquentés au monde, avec plus de 3 millions d’entrées par an », glisse Walter.

Ultra-majoritaire au sein du groupe d’exploitation cinématographique, avec une représentativité proche des 80 %, la CFDT a beaucoup oeuvré pour limiter les dégâts liés à la crise. « Chez nous, les salariés sont couverts par le dispositif d’activité partielle classique et la direction a accepté d’apporter un complément pour qu’il n’y ait pas de perte de salaire, se félicite Walter. En plus, contrairement à d’autres groupes, les salariés n’ont pas été obligés de poser leurs congés payés. Nous avons négocié un accord de compte épargne temps qui a permis de reporter les congés non pris pendant les périodes de confinement ». Enfin, le 13e mois a pu être maintenu et les salariés se sont vus attribuer par le CSE des chèques vacances ou culture, « jusqu’à 900€ pour un temps plein », souligne Walter.