Réponses à emporter: le grand déploiement
Du 26 au 28 septembre, plus d’une centaine de militantes et de militants se sont mobilisés à l’occasion de la 4e édition de Réponses à emporter en Île-de-France. Vingt points de rencontre ont été organisés, à Aulnay-sous-Bois, au Blanc-Mesnil, à Bobigny, Cergy, Clichy-la-Garenne, Évry, mais aussi à La Défense, Meaux, Montreuil, Montereau, Pantin, Paris, Saint-Germain-en-Laye et Versailles.
Retour sur ces trois journées d’action.
Le 26 septembre, Marylise Léon discute avec les adhérents du Syndicat francilien des agents de la Sécurité sociale
L ’objectif de Réponses à emporter est de donner, pendant les trois jours de l’opération, de la visibilité à la CFDT à des endroits clés de circulation des passants, pour leur faire découvrir notre organisation et ses outils, répondre à leurs questions, leur proposer l’adhésion, et en particulier l’« adhésion découverte » qui permet de bénéficier des avantages et services de la CFDT pendant une période d’essai. Pour cette 4e édition, les Unions territoriales ont travaillé main dans la main avec les syndicats et l’Union régionale pour mobiliser un maximum de militants et multiplier les points d’accueil
éphémères.
Salariés de la Sécu en souffrance
Des actions adressées à un public spécifique ont été programmées par des équipes professionnelles, notamment du Sgen ou des Santé Sociaux. Parmi elles, celle de Cergy a été organisée conjointement par le Syndicat francilien des agents de la Sécurité sociale (SFASS) et l’Union territoriale de l’Ouest francilien, devant la CAF et l’URSSAF. « Cette année, dans la perspective d’élections qui auront lieu l’an prochain, nous avons fait le choix
d’organiser nos propres actions, à Montreuil devant l’UCANSS, en Essonne devant la CAF, en Seine-Saint-Denis devant la CPAM et ici à Cergy devant la CAF et l’URSSAF, et pas très loin de la CPAM et de la Caisse nationale d’assurance vieillesse », a expliqué Nadia Berghout, secrétaire générale du syndicat. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, venue échanger avec les adhérents du syndicat, a ainsi pu être à l’écoute de leurs difficultés : recrutement en berne du fait de salaires très bas malgré les besoins de personnel, surcharge de travail…
Des cadres studieux
Le 26 septembre, l’Union régionale a également coanimé avec la CFDT Cadres un Afterwork pour les salariés et les agents cadres sur une péniche accostée au pied de la bibliothèque nationale François Mitterrand.Au programme, une conférence débat qui a permis de mettre en lumière les leviers de la négociation en matière de rémunérations. La soirée s’est poursuivie par un moment convivial au cours duquel les cent-vingt cadres présents ont pu faire connaissance et rencontrer les équipes de la CFDT Île-de-France et de la CFDT cadres.
Au plus près des apprentis
La CFDT de l’Est francilien a quant à elle tenu cette année à programmer des actions devant certains centres de formation d’apprentis. « Nous sommes arrivés tôt devant le CFA de Bobigny pour aller à la rencontre des apprentis et informer les jeunes sur leurs droits : contrat de travail, congés… Cette action s’inscrit dans un projet territorial pour lequel nous avons sélectionné deux CFA en Seine-Saint-Denis, à Tremblay et Bobigny et deux CFA en Seine-et-Marne, à Montereau et Nangis. Et ce, dans la perspective, aussi, des élections TPE qui auront lieu l’année prochaine », a noté Raphaël Breton, secrétaire général de la CFDT de l’Est francilien. Avant de s’engouffrer dans les salles de cours, une centaine de jeunes ont reçu la documentation de la CFDT et pu poser des questions sur leur situation personnelle.
Un café, un jus d’orange ?
Le 27 septembre, à Paris, place de la République
Pour cette 4e édition, d’autres actions ont également eu lieu dans les coeurs de ville. L’Union territoriale de Paris était par exemple présente le mercredi 27 à République et proposait aux passants de rejoindre le barnum installé sur la place pour « un café, un jus d’orange, pour bien commencer la journée et poser toutes vos questions ? »
Celle de l’Ouest francilien, de son côté, a déployé ses militants à la mairie de Clichy-la-Garenne et à La Défense, celle du Sud francilien à Versailles… « Cette année, les questions ont beaucoup porté sur le logement, le transport et le pouvoir d’achat. On sent que ce sont des préoccupations majeures dans notre région », a noté Diego Melchior, le secrétaire général de la CFDT Île-de-France. Pas très étonnant lorsqu’on sait que le « reste à dépenser » en Île-de- France – ce qu’il reste aux ménages après avoir pourvu aux dépenses d’alimentation, de transport et de logement – est en moyenne inférieur à celui des autres régions.
