Aéroports de Paris : la CFDT a le vent en poupe
Le groupe ADP (Aéroports de Paris) est un des leaders mondiaux de l’exploitation d’aéroports. Ses activités concernent la gestion du parcours des passagers, les commerces, le fret et l’immobilier aéroportuaire (hangars, bureaux, hôtels…).
En Île-de-France, ce groupe qui assure la gestion des aéroports de Roissy, Orly et Le Bourget, compte près de 6 000 salariés. « C’est près de 1 300 de moins qu’avant le Covid, précisent Marie-Anne Donsimoni et Rachid Eddaïdj, responsables de la section CFDT. Avec la crise sanitaire, les salariés ont été mis à rude épreuve, avec plusieurs plans sociaux brutaux et près de 1 500 départs. »
La CFDT n’était plus représentative chez ADP depuis 2010, mais en 2018, une nouvelle section CFDT attachée au Syndicat national du transport aérien, avait réussi une belle percée en obtenant un siège en conseil d’administration et trois élus au CSE. Sans réussir, à 26 voix près, à franchir le seuil fatidique des 10 %.
Voilà quelques semaines, la section CFDT a accueilli 22 des 27 élus de la CFE-CGC, et avec eux, une centaine d’adhérents ! « Une nouvelle étape s’engage pour la CFDT et devrait nous permettre de peser bien plus dans le dialogue social. Ce sera la concrétisation de notre travail de terrain auprès de tous les salariés, quelle que soit leur catégorie », ajoutent les deux responsables de la section. Une aubaine en pleine campagne, les élections chez ADP ayant lieu du 16 au 21 novembre.
Parmi les chantiers en cours, l’impact, pour les salariés, de la tenue des Jeux olympiques et paralympiques. « Nous n’avons aucune information précise sur la manière dont le flux de participants va être géré. Y aura-t-il des réquisitions de personnel ? Comment les salariés vont-ils circuler pour se rendre à leur poste de travail ? » La CFDT revendique la négociation d’un accord collectif.
