
Jeux olympiques: l’héritage de la Solideo
La Société de livraison des ouvrages olympiques, Solideo, a présenté le 6 juin un bilan de la construction des ouvrages olympiques de Paris 2024 du point de vue de la sécurité et de la santé au travail des salariés. Olivier Leclercq, délégué régional en charge de l’emploi, y a participé.

© Simone Perolari
«Loin des images spectaculaires, c’est un autre héritage, plus discret mais tout aussi déterminant, qui s’est construit: celui d’une culture de la sécurité sur les chantiers et de la prévention des accidents», a indiqué en introduction Yann Krysinski, directeur général exécutif de la Solideo.
Globalement, grâce à la charte sociale signée par les organisations patronales et de salariés dont la CFDT, la construction des bâtiments dédiés aux JOP s’est déroulée dans de bonnes conditions : la fréquence des accidents a été quatre fois inférieure à la moyenne nationale du BTP et ce pour plus de 30 000 salariés mobilisés et 30 millions d’heures travaillées.
L’objectif affiché par la Solideo est à présent de consolider cette culture de la prévention et de la sécurité, en «insistant sur les bénéfices plutôt que sur les contraintes de la sécurité au chantier», comme l’a souligné Marc Girard, de l’organisme professionnel de la prévention du bâtiment et des travaux publics.
L’objectif à terme est de pérenniser les bonnes pratiques et de diffuser cette culture de la sécurité au-delà des chantiers olympiques. La démarche pourra servir de modèle pour d’autres projets de construction en s’appuyant notamment sur les maîtres d’ouvrage et les grandes entreprises qui ont participé aux JOP.